Trop tard ! – Une provocation pour l’Eglise – Une espérance pour tous, le dernier ouvrage du Père Martin Werlen, ancien abbé d’Einsiedeln

Trop tard ! – Une provocation pour l’Eglise – Une espérance pour tous, le dernier ouvrage du Père Martin Werlen, ancien abbé d’Einsiedeln, vient de sortir de presse dans sa version française aux Editions Saint-Augustin, à Saint-Maurice. Comme à l’accoutumée, le moine bénédictin ne mâche pas ses mots: il porte un regard sans fard sur la grave crise qui secoue l’Eglise, même s’il nous montre que l’espérance chrétienne est au bout du chemin.

 

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Face à la crise qui secoue l’Église comme rarement par le passé, que dire et que faire? Parmi tant de réponses contradictoires, voici un ouvrage qui sort du lot. Un cri de veilleur!
Oui, la maison brûle! Quelle maison? Celle de l’Église. Sa crédibilité est en chute libre. Beaucoup s’en éloignent, à grand fracas ou sur la pointe des pieds. Pour eux, elle n’est plus qu’un amas de cendres mortes. Le feu de l’Esprit, qui fait toute chose nouvelle, couve-t-il encore sous les décombres?

Le constat de l’auteur se veut radicalement réaliste. Pour lui, le temps du déni est terminé. Trop tard pour se voiler la face, pour mentir, pour replâtrer, pour empêcher la ruine en s’accrochant aux lambeaux du passé. Il est trop tard pour « sauver les meubles». Mais pas pour se convertir! Loin de baisser les bras, Martin Werlen se fait lanceur d’alerte, au sens prophétique du mot. À l’exemple du pape François dans sa Lettre au peuple de Dieu, il invite tous les baptisés à une conversion personnelle et communautaire, dont il trace les chemins au fil de ces pages ardentes. L’appel se veut rassembleur. L’auteur récuse les oppositions stériles entre «conservateurs» et «progressistes», «traditionalistes» et «novateurs». La conversion concerne aussi bien les uns que les autres. Dieu, à qui rien n’est impossible, les appelle tous, y compris l’auteur lui-même, à revenir à l’Évangile, aux racines de la foi, à l’espérance agissante.

 

Edition St Augustin https://www.st-augustin.ch/blog/martin-werlen-trop-tard/