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La délicate question du " manque" d'Eucharistie

 

Depuis la première saison de confinement,

Pas content

la question de l'impossibilité de se rassembler "en présentiel" pose la question de la signification de l'Eucharistie et devrait nous amener à y refléchir tous ! Devant les sanglots de ceux qui dénoncent la volonté de l'état laïc de les empècher de vivre cet instant unique de notre pratique de foi, plusieurs voix s'élèvent qui demandent justement u dialogue pour essayer d'élever le débat...Sur le Net, relayé par Patrick Royannais, nous avons trouvé un texte du curé de la cathédrale d'Auxerre, le père Arnaud Montoux, de qui nous ramène à l'essentiel :

L'Evangile.

 

 

." Oui, la suspension de nos assemblées eucharistiques est douloureuse. Je fais partie de ceux qui vivent mal le confinement à cause de cet éloignement liturgique qui est signe d’un éloignement social bien plus large! Mais quand je vois le nombre de malades et de morts qui augmente sous le regard assez froid de tant de complotistes qui demandent la messe et se sentent victimes d’une affreuse tentative de musellement des catholiques de France, quand je vois le nombre de personnes qui perdent leur emploi et ne savent pas comment elles vont nourrir leur famille dans les mois et les années qui viennent, quand je vois ceux qui, aussi bons catholiques que ceux qui braillent, ne comprennent pas cet acharnement à faire croire qu’un catholique ne peut plus vivre sa foi s’il est temporairement privé d’Eucharistie, je suis blessé, fatigué, énervé....

Il y en a assez de devoir justifier en permanence devant une minorité vociférant, la solidarité d’un grand nombre de catholiques raisonnables, prudents et souvent réellement missionnaires (au moins autant que les autres) qui acceptent ces mesures de crise pour ne pas ajouter de danger au danger, pour ne pas multiplier les occasions de ne pas respecter un confinement déjà largement relativisé. Actuellement, le lieu de nos vrais combats liturgiques doit sans doute plutôt être celui de l’accompagnement des malades et des mourants...

Je n’ai pas spécialement peur pour moi, je râle à longueur de journée contre cette situation qui me coupe de mes étudiants, de mes paroissiens, de mes amis, de ceux qui me manquent au quotidien, mais je voudrais au moins ne pas avoir à être prisonnier de ceux qui, dans cette Église qui est aussi la mienne (n’en déplaise à ceux qui du haut de leurs grandes certitudes savent ce que tout le monde doit faire, demander et obtenir), traitent les « doux » de « mous », et broient la patience et le sacrifice des humbles au moulinet de leur violence!

Assez !!! Nous vivons une situation inédite

mais nous n’avons pas été privés de l’Evangile !

 

 

 

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Date de dernière mise à jour : 10/11/2020